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Une vraie alternative indienne

L’explosion du nombre de comptes consacrés à l’élégance sartoriale dans la blogosphère donne lieu à une gabegie d’offres, qui englobe tout à la fois des contenus reflétant une véritable connaissance de notre spécialité, et d’autres commis par un certain nombre d’experts auto-proclamés publiant des propos imprécis ou erronés, qui présentent le risque de tromper ceux qui les lisent.

L’influenceur Guillaume Bo porte par choix beaucoup de Camessi,
ici une chemise et un pantalon taille haute à pinces italiennes et revers de 5.

A chacun de trier le bon grain et l’ivraie pour s’informer ou parfaire sa culture. Difficile de trouver son chemin au milieu de cette surabondance d’informations, qui présente cependant l’avantage de permettre à ceux qui savent s’y retrouver de découvrir des maisons intéressantes qui leur seraient restées totalement inconnues sans les réseaux sociaux. C’est le cas de Camessi, maison indienne installée à Udaipur, dont les chemises et les pantalons méritent d’être connus.

Ayant eu l’occasion d’apprécier la qualité de ses produits, nous avons pu interroger l’un de ses directeurs, Ameya Shroff, petit-fils du fondateur de la société. Avec son frère Rahul il assure l’accession de la marque à la dimension des réseaux sociaux et d’une clientèle globale : l’occasion, en se confrontant pour la première fois au marché des pays privilégiés dans ce domaine, comme l’Angleterre, la France et l’Italie, de s’étalonner par rapport à leurs valeurs sûres. Les chemises et pantalons que nous avons pu observer révèlent des qualités indiscutables, qui les mettent en concurrence avec les produits des marques haut de gamme, la différence se situant ici non sur le tissu ou le montage mais sur les tarifs, qui nous renvoient pour ce qui les concerne à notre marché de moyenne gamme avec des chemises mesure à 265 euros.

Casual en denim button down collar ou formel
en tissu à carreaux gris et blancs et col et poignets
blancs : les chemises Camessi couvrent tous les
domaines. On notera également le pantalon
flanelle à taille haute et tirettes de réglage côtés. 

A l’origine de l’entreprise se trouve Shanker Lal Shroff, issu d’une famille de tisseurs, qui parce qu’il a constaté la différence de qualité entre la fabrication des chemises indienne comparée à celle observée en Angleterre, en France et en Italie, décide un beau jour d’investir ce marché. Ayant créé la société Camessi en 2006, il consacre d’abord deux années à recruter et former du personnel, cette dernière activité nécessitant la création d’une école, qui forme les femmes des villages environnants aux arcanes de la fabrication de vêtements. Compte tenu des caractéristiques du marché indien, Shanker ne voulait en effet pas « de travailleurs ayant une expérience préalable dans le commerce de l’habillement, car une expérience préalable aurait été synonyme de mauvaises habitudes : nous voulions créer nos propres compétences chez les femmes que nous employions afin qu’elles ne connaissent aucune autre méthode que la nôtre », explique son fils Sanjiv. Concomitamment, le père et le fils veulent aussi repenser le process de fabrication en industrialisant celle-ci et en la dotant d’un back-office conforme aux normes du marché international. C’est notamment ainsi qu’est institué un système de contrôle en 88 points qui permet de réduire les rebuts.

Après les chemises, dont la production commence en 2009, ce seront les pantalons en 2014, puis les premiers costumes en 2017. La maison propose aujourd’hui des offres mesure, MTO et prêt-à-porter pour les chemises, avec des constructions entièrement machine, machine à points main et entièrement fait-main ; et des offres mesure et prêt-à-porter pour les pantalons, qui sont tous entièrement faits-main.

Déterminants dans l’allure du produit fini, les tissus utilisés proviennent d’usines suisses et italiennes pour les chemises, de chez Loro Piana, Zegna et Carlo Barbera pour les pantalons ; la production étant assurée dans l’usine-modèle d’Udaipur que les Shroff ont dotée de machines allemandes Duerkopp-Adler à aiguille simple et point noué : « Du sérieux, de l’éprouvé » ajouterait Michel Audiard.

Après leurs études au MIT, les fils de Sanjiv Rahul et Ameya ont à leur tour rejoint la société, à laquelle ils apportent leur regard 2.0 raccord avec la modernité de l’époque. Une quinzaine d’années a passé depuis l’époque où, parce qu’il ne trouvait pas en Inde de tailleurs capables de répondre à ses attentes de client de Savile Row, leur grand-père décida de créer Camessi. Il leur appartient à présent de se confronter aux bons faiseurs européens, et ceux de leurs produits que nous avons observé permettent d’indiquer qu’ils sont en mesure de le faire.

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A REAL Indian alternative

The explosion in the number of accounts devoted to sartorial elegance in the blogosphere has given rise to a profusion of offerings that include both content reflecting a genuine knowledge of our speciality and content by a number of self-proclaimed experts publishing statements that are at best imprecise and too often erroneous, and which run the risk of misleading those who read them. It is up to everyone to sort out the wheat from the chaff in order to inform themselves or to perfect their knowledge. It is difficult to find one’s way through this overabundance of information, which allows those who know how to find their way around to discover interesting houses that would have remained totally unknown to them without social networks.

Having had the opportunity to appreciate the quality of its products, we were able to interview one of its directors, Ameya Shroff, grandson of the company’s founder. Together with his brother Rahul, he ensures the brand’s rise to social networking and a global customer base.

This is an obvious opportunity for all countries without a tradition of tailoring; it is also an opportunity to benchmark the brand against the best in the world, such as England, France and Italy, for the first time. The shirts and trousers that we have seen show undeniable qualities, which put them in competition with the products of the top brands, the difference being not in the fabric or the assembly but in the prices, which refer us to our middle range market with 265 euros bespoke shorts.

At the origin of the company is Shanker Lal Shroff, from a family of weavers, who, because he noticed the difference in quality between the manufacture of Indian shirts compared to that observed in England, France and Italy, decided one day to invest in this market. Having created the Camessi company in 2006, he first spent two years recruiting and training staff, the latter activity requiring the creation of a school, which trains women from surrounding villages. Given the characteristics of the Indian market, Shanker did not want “workers with previous experience in the garment trade, because previous experience would have meant bad habits: we wanted to create our own skills in the women we employed so that they would not know any other method than ours,” explains his son Sanjiv. At the same time, father and son also wanted to rethink the manufacturing process: the two men wanted to industrialise it and provide it with a back office that met the standards of the international market. This led to the introduction of an 88-point control system to reduce rejects.

After the shirts, which began production in 2009, it will be the trousers in 2014 and then the first suits in 2017. The company now offers tailoring, MTO and ready-to-wear for shirts, with all-machine, hand-stitched machine and fully handmade constructions; and tailoring and ready-to-wear for trousers, which are all fully handmade.

The fabrics used for the shirts are sourced from Swiss and Italian mills and the trousers are made by Loro Piana, Zegna and Carlo Barbera. Production is carried out in the model factory in Udaipur, which the Shroffs have equipped with German Duerkopp-Adler single-needle lockstitch machines.

After their studies at MIT, Sanjiv’s sons Rahul and Ameya joined the company, to which they bring their 2.0 perspective in line with the modernity of the times. Fifteen years have passed since their grandfather decided to create Camessi because he could not find tailors in India who could meet his expectations as a Savile Row customer. It is now up to them to compete with the good European tailors, and the products we have seen indicate that they are able to do so.