Surf et Festival vont un peu de pair
Quelques jours à Biarritz pour découvrir l’Alaskan, le nouveau pick-up Renault, qui sera lancé en septembre prochain, c’est une occasion qui ne se refuse pas. D’autant moins que, passionné de surf et proche de Claude Hugot, Directeur des relations publiques du constructeur français, Vincent Cassel, qui vient de terminer le tournage de Underwater aux Etats-Unis et séjourne au Pays basque pour l’été, a accepté d’amener sa long board pour notre série photo et de nous parler du surf et du Festival de musique brésilienne qu’il organise ici du 20 au 27 août. Propos recueillis par Yves Denis, photos Jean-Daniel Lorieux
Acteur exigeant et passionné de musique brésilienne, Vincent Cassel est aussi un excellent surfeur, sport qu’il pratique assidument, et le tournage du film Gauguin, en fin d’année dernière à Tahiti, lui a donné l’occasion de fréquenter les meilleurs surfeurs mondiaux et de se frotter au spot-culte de Teahupoo. Mais ce n’est pas pour un tournage qu’il réside cet été à Biarritz, mais en fidèle de la station et en organisateur du Festival musical Onda Carioca, qu’il a créé l’année dernière.
De fait, c’est en voisin et sans façon, en tenue très casual et armé de sa long board, qu’il nous rejoint sur la plage où nous avons amené le nouveau baroudeur de luxe Renault (1). Il nous y parle de sa passion du surf et de son festival.
Dandy : Pourquoi Biarritz ?
Vincent Cassel : « Depuis quelques années je partage ma vie entre Rio, Paris et le Pays basque, où je passe autant de temps que je peux. Rio et la côte basque sont des endroits où il y a des vagues, avec le surf et tout le lifestyle qui va avec : quelque chose de toujours sportif et très décontracté, et j’aime tout cela.
Ce n’est pas St. Tropez !
J’aime bien St. Tropez à la fin du printemps et au début de l’automne, mais en plein été c’est impossible.
Pour ce que l’on sait de vous, ce style de vie vous correspond en effet totalement… Vous pratiquez beaucoup le surf…
Je ne suis pas un bon surfeur mais je m’en fiche : j’adore prendre des vagues, j’adore être dans l’eau, me confronter à l’océan, et toute cette culture conviviale qu’il y a autour du surf. Ne serait-ce que parce que lorsque l’on se confronte à la mer on ne peut pas déconner, c’est quelque chose de positif.
Vous êtes aussi ici pour votre propre festival de musique brésilienne…
Vivant une partie de l’année à Rio et après avoir voulu monter là-bas un festival de cinéma qui ne s’est pas fait parce qu’il fallait que j’entre en politique, et que ce n’est pas du tout ce que je voulais faire, de fil en aiguille j’ai décidé de faire un pont entre le Brésil et la France sur une idée de Festival, dont nous préparons aujourd’hui la deuxième édition.
Il s’appelle Onda Carioca, qui veut dire « la vague de Rio ». Là-bas je suis très implanté dans la musique : la plupart de mes amis sont des sambistes, et j’ai eu la chance de rencontrer toute cette scène musicale brésilienne extrêmement riche, dont je suis complètement amoureux. L’année dernière j’ai décidé de la faire venir en France, et on a organisé trois soirées, des roda de samba, en pensant que l’on allait attirer 300 personnes. À chaque soirée il y avait 1500 personnes… Je me suis rendu compte qu’il y avait une vraie envie, un vrai désir des gens de la côte basque d’avoir une fête de ce type, qui est loin de la musique américaine ou électro : c’est quelque chose de très convivial, avec des musiciens qui jouent en live, sans scène et directement au niveau de la foule, c’est très participatif et les gens adorent ça.
Cette année je fais la deuxième édition, et du coup on ne fait pas venir un groupe mais trois, l’idée étant d’amener les artistes de la scène musicale brésilienne dans les lieux mythiques de la côte basque : la Voile Rouge, l’Ostalamer, le garage Renault et le Blue Cargo. Ce sont des fêtes itinérantes, avec à chaque fois des groupes différents, et on finit avec une soirée de clôture à Paris le 1er septembre. Sport et Festival vont un peu de pair, et j’aime bien cet état d’esprit. Un détail significatif pour vous en donner une idée : nos fêtes commencent à 18 h et finissent à 1h du matin. Le but n’est pas de se bourrer la gueule toute la nuit mais de venir en sortant de la plage, de chanter et danser, avec les enfants. Et vers minuit/une heure on rentre, parce que le lendemain matin il faut aller à l’eau… »
Festival Onda Carioca, du 20 au 27 août, final à Paris le 1er septembre.
EN SAVOIR PLUS :
(1) Renault Alaskan : commercialisé avec succès en Amérique latine depuis fin 2016, le pick up Alaskan (simple ou double cabine) sera disponible en France à la rentrée. Une allure de baroudeur soulignée par une carrure maousse-costaud (5,32 m de long) mais un habitacle confortable et suréquipé, 2 moteurs diesel 160 et 190 ch et une toute gamme d’accessoires qui confirme la clientèle surfeurs ciblée par cette voiture surtout destinée au marché américain.