Stylos Kabuto de Namiki
Un produit chargé d’histoire
En 1880, quand Ryosuke Namiki vit le jour, le Japon sortait d’une longue torpeur et s’ouvrait à la civilisation occidentale. Ryosuke Namiki avait observé que les plumes anglaises avaient des pointes d’iridium, un métal très résistant aux frottements. Poursuivant ses recherches, il découvrit sur l’île d’Hokkaido un minerai contenant le précieux composant : il avait désormais tout ce qu’il fallait pour fabriquer des plumes aussi performantes que celles d’importation.
Pour se livrer entièrement à sa passion, il démissionna de l’enseignement en 1915 pour créer la Namiki Manufacturing Company à Tokyo. Il s’en remit à l’expérience et à la sagesse de ses ancêtres, et c’est ainsi que l’ébonite se trouva revêtue d’urushi, un procédé dont il déposa le brevet en 1925 sous le nom de Laccanite.
Les stylos Namiki allaient la même année entrer au panthéon des objets précieux et uniques en se chargeant d’un héritage artistique supplémentaire, typiquement japonais, le maki-é, technique de décoration de la laque transmise de génération en génération par les mains talentueuses des “trésors vivants”, initiés par leurs pairs aux secrets d’une tradition millénaire.
“Kabuto” – La série limitée à 170 pièces dans le monde
Dans l’Antiquité, les samouraïs portaient un kabuto (casque de guerre) et un tachi (épée) pour se protéger et se défendre lors de leurs combats. Ces attributs permettaient aux seigneurs de la guerre de se protéger et se défendre et ils étaient précieusement conservés.
Les samouraïs dédiaient souvent leur kabuto et leur tachi au sanctuaire qui les protègerait pendant les batailles. De nos jours, prier dans ces sanctuaires apportera protection et sécurité.
Aujourd’hui, kabuto et tachi sont célébrés le 5 mai de chaque année, pendant la période de tango no sekku, l’un des cinq événements annuels traditionnels au Japon.
Seules 170 pièces ont été produites dans le monde. Sur une base Yukari, “Kabuto” a été décoré par Michifumi, artisan laqueur, qui a su utiliser la combinaison de différentes techniques très sophistiquées : Taka Maki-e (maki-é en relief), Togidashi-Taka Maki-e (maki-é en relief poli), Hira Maki-e (maki-é plat).
Le corps du stylo a été décoré principalement grâce à la technique Taka Maki-é, tachi et les iris sont, quant à eux, réalisés avec Hira Maki-é. Togidashi Maki-e et le saupoudrage d’or donnent en arrière-plan le dynamisme nécessaire pour représenter ces objets de guerre. Les incrustations de nacre au-dessus du casque et parmi les fleurs d’iris apportent grâce et tranquillité qui contrastent avec le kabuto et le tachi. La plume en or 18 carats rhodiée assure une qualité d’écriture exceptionnelle et particulièrement durable. Le stylo est présenté dans un coffret de bois de paulownia.
La bouteille d’encre spécialement décorée d’iris est également une série limitée.
Prix public conseillé : 2700 € TTC