Enfin un soin homme vraiment efficace contre les cheveux crantés ou frisés

© Patrick Sordoillet

Si certains hommes regrettent d’avoir les cheveux trop raides, beaucoup doivent composer avec des cheveux bouclés, frisés ou crépus, incompatibles avec des coiffures nettes et structurées. Or jusqu’à présent, peu de techniques leur permettaient de remédier à cet état naturel : le défrisage opéré en salons de coiffure, contraignant et au résultat sans subtilité, et quelques soins gainants, essentiellement à base de silicone ou de soie. Bonne nouvelle pour tous ces hommes jusqu’ici insatisfaits de leur chevelure : le premier soin spécifiquement masculin se présente comme une petite révolution en la matière, apportant enfin fluidité et souplesse à leurs cheveux. Nous l’avons essayé pour vous, et ça marche !

Baptisé Luxter, ce soin était jusqu’à présent exclusivement destiné aux femmes, auxquelles il offrait un lissage à l’apparence très naturelle tout en conservant mouvement et volume. Depuis le mois d’octobre ce soin miracle est également disponible en version masculine, que nous avons voulu essayer pour vous dans le cadre de notre « laboratoire Dandy » plutôt que de simplement le présenter. Il ne nous a pas été difficile de trouver un collaborateur volontaire, preuve s’il en fallait une que la nature crantée ou frisée des cheveux est un problème courant.

Pratiqué exclusivement dans les points de vente Lissfactor, le soin Luxter se déroule en deux phases : une première visant à ouvrir les écailles des cheveux (comme cela se pratique lors des défrisages et de toutes les colorations) et une seconde durant laquelle du collagène est introduit dans ceux-ci. Cette utilisation de collagène fait de Luxter l’équivalent des fillers utilisés par les médecins esthétiques pour combler les rides et non pas une variation du défrisage, qui en cassant la structure interne du cheveu donne au bout du compte une absence de forme plutôt que l’aspect souple recherché, et sensibilise les cheveux qui deviennent plus difficiles à coiffer. A la différence des soins hydratants habituels, qui gainent le cheveu, celui de Lissfactor n’agit pas comme un maquillage et n’est pas occlusif : le collagène contenu dans la deuxième solution va se loger et s’unifier sous les ponts systines (ou ponts disulfures, dont l’implantation est parallèle sur les cheveux lisses et aléatoire sur les cheveux frisés et crépus) sans les abimer, et se trouvera enfermé dans le cheveu lorsque les écailles de celui-ci vont se refermer. Rempli de collagène à l’intérieur, le cheveu gagne à la fois du volume et une texture souple, qui faciliteront grandement le coiffage et le mouvement.

L’opération complète, qui prend une quarantaine de minutes, est réalisée dans les salons de coiffure à l’enseigne (près de 600 en France, liste sur www.lissfactor.com) ou à la Lissfactor Academy, à Paris, et s’avère à l’usage parfaitement adaptée à l’homme car ne nécessitant aucune intervention secondaire. Tout au plus pourra-t-on en prolonger l’efficacité en utilisant l’un des différents soins maison, destinés à soigner les cheveux et les protéger des agressions extérieures (pollution, UVA et UVB, chaleur du séchoir…), des odeurs parasitaires (tabac, restauration…) et à les hydrater.

Peu d’hommes connaissent la maison Lissfactor, puisque celle-ci n’avait jusqu’à présent développé que des soins féminins. Créée à Paris il y a une dizaine d’années par deux soeurs, elle est aujourd’hui présente à l’international (Europe, Moyen Orient, Afrique et Asie) où elle réalise 40% de son chiffre d’affaires, et développe ses produits avec trois laboratoires, en France, en Italie et au Japon. Lorsqu’on lui demande pourquoi l’homme et pourquoi aujourd’hui, Rhizlaine Jebrane répond qu’il s’agissait de répondre à une demande de plus en plus fréquemment formulée par les salons de coiffure, précisant que cette nouvelle orientation coïncide avec l’ouverture de la marque au grand public, alors que son business model originel reposait uniquement sur le commerce vers les professionnels. Un modèle qui lui a permis d’acquérir une légitimité qui permet aujourd’hui aux hommes de bénéficier d’un soin dont on peut affirmer à la lumière de l’expérience, singeant un vieux slogan publicitaire, que l’essayer c’est l’adopter.