C’est une tenue d’hiver que nous vous proposons pour inaugurer l’année en beauté. La vision des tenues techniques modernes nous a hélas amenés à penser que ces belles tenues qui fleurent bon l’élégance d’autrefois appartiennent à une époque définitivement révolue, ce look Hartwood / Loro Piana démontre brillamment qu’il n’en est rien.
Nous observons d’abord une parka Loro Piana pour Hartwood. En cachemire couleur sable traité Storm System (le procédé de protection contre la pluie et le vent exclusif à Loro Piana) doublé de duvet d’oie, cette belle pièce est à la fois chaude, douillette, et extrêmement raffinée. Les plus exigeants apprécieront en effet des détails et des finitions exceptionnelles sur ce genre de vêtement : col amovible, soufflets d’aisance, pattes de serrage taille façon battle dress. Doublure de satin matelassée, multiples empiècements d’agneau plongé ton sur ton (revers des rabats de poches, arrière du col, soufflets de manches, etc…), boutons de corozo… un inventaire à la Prévert pour une pièce très, très haut de gamme.
Elle est portée ici avec pull en cachemire 4 fils Hartwood d’inspiration duffle coat, fermé par des brandebourgs pourvus de boutons de bois, dont la matière est tout simplement magnifique : le genre de cachemire que l’on trouvait il y a vingt ans dans les meilleures maisons mais qui ne se pratique plus guère aujourd’hui.
Notons également le pantalon velours (Hartwood toujours), de fabrication lui aussi très soignée : tirettes de serrage côté, découpe arrière en V, ceinture intérieure avec plis capucins, un must. Le velours mille raies blanc cassé reste un choix aussi chic que rare, que seules les meilleures maisons proposent encore.
Une étole en drill de cachemire (Hartwood encore) parachève l’ensemble, lui donnant beaucoup d’allure tout en garantissant un confort et même une volupté de port peu communs tant il se révèle à la fois doux, léger et chaud.
Au bout du compte la conjugaison au plus-que-parfait d’une tenue idéale pour l’après-ski, qui nous renvoie dans les plus belles stations des années 50 et 60, lorsque les sports d’hiver étaient encore une activité privilégiée et que l’élégance n’y constituait pas l’exception mais l’ordinaire.