Les amateurs bruxellois et madrilènes ne s’y trompent pas, et si l’on ne voit pas tous les jours une Bentley 3.5 1926 ou une Lotus Elan 1965 garée devant l’une des boutiques, les fidèles de l’enseigne constituent une clientèle de connaisseurs habituée au beau – et capable de le discerner dans ce qu’elle achète. Bryan Benys, son président, nous entraîne dans la finesse et le raffinement de la fabrication de meubles à l’anglaise.

« Le chic accessible » : belle formule pour définir une ambition. Bryan Benys collectionne les étiquettes : antiquaire, homme d’affaires et propriétaire de la London Gallery. Ce fringuant quinquagénaire peut être défini comme un homme orchestre. Après l’ouverture de sa première concession d’objets anciens il y a dix-sept ans, celle-ci est devenue au fil du temps la référence bruxelloise ultime en terme de décoration classique. La galerie se caractérise comme l’ambassadeur anglais de l’ornement et du mobilier luxueux. British humor ou clin d’œil de l’histoire, le terme est d’autant mieux choisi qu’au fil des années l’établissement, établi dans le quartier des ambassades de la capitale européenne, s’est forgé une réputation enviable auprès de nombreuses délégations diplomatiques.

Synonyme d’élégance et d’exclusivité, elle allie le goût de la tradition et une évidente inclination pour le classicisme intemporel. Comment expliquer autrement le succès jamais démenti de la richesse des bois et des cuirs, et de la pureté des lignes de ce type de mobilier ? Certains modèles ont la côte, tel l’Edwardian, canapé racé et massif qui ressuscite l’ambiance des gentlemen’s clubs des années 30. Au-delà de la qualité intrinsèque de ses produits, Benys plonge ses clients dans l’univers dandy des années folles.

Ce n’est pas un simple business man : c’est un faiseur de rêve, qui nous raconte des histoires, convoque le souvenir des romans de notre enfance et en brosse les époques à travers ses modèles. L’homme reste avant tout un galeriste soucieux de promouvoir sa marque par le commerce de produits artisanaux haut de gamme.

Leader dans le secteur des meubles anglais nouveaux et antiques, la London Gallery ambitionne aujourd’hui une expansion plus importante. Le petit magasin d’objets anciens est devenu au fil des années une entreprise à l’échelle européenne, avec 3 implantations : Bruxelles, Londres, Madrid et bientôt Paris, ouvertes à une clientèle de connaisseurs au goût raffiné allant du particulier à l’homme d’affaires et du néophyte à l’amateur éclairé.

En rendant financièrement accessible ce qui ne l’était pas, Bryan Benys a assuré le succès de son entreprise. Il mise désormais sur cette image forte et exclusive, et entend bien promouvoir plus avant encore ses créations et l’art britannique traditionnel. Qui s’en plaindrait ?
 

En savoir plus sur : http://www.londongallery.net