Cover-coat Hartwood, élégance et légèreté
On découvre au premier abord une coupe élégante qui enlève la silhouette, qualité que l’on peut attribuer au fit marqué et à la longueur anglaise – au-dessus du genou et non trois quarts comme la plupart des produits du même genre. La coupe manteau, fitée juste ce qu’il faut, lui confère l’allure habillée d’une redingote, et contrairement à la majorité des imperméables, souvent vieillots, celui-ci se caractérise avant tout par cette silhouette élancée.
Sa seconde caractéristique tient au tissu qu’il utilise, le StormSystem Loro Piana. Il s’agit d’une laine intégrant une couche de Gore-Tex, technique qui rend l’étoffe totalement déperlante : en cas de pluie, l’eau glisse sur la surface sans l’imprégner (2). Cette conception lui offre l’avantage supplémentaire d’une faible froissabilité. Egalement disponible en beige, il est détaillé ici dans sa version la plus demandée, un bleu foncé original tirant légèrement sur le gris, qui se marie aussi bien avec un costume bleu marine que gris clair ou foncé, et même avec un jean.
Dans le détail, on observe des épaules chemise type gigot (appelée épaule italienne de ce côté-ci des Alpes alors que les Italiens parlent d’épaule napolitaine), qui se distingue par une tête de manche plus large que l’emmanchure, détail qui fronce discrètement toute l’épaule. Notons qu’il en existe une version non froncée, appelée dans ce cas épaule milanaise. Quelle que soit la façon de montage choisie, ce type d’épaule habille toujours avantageusement un manteau, et c’est le cas ici.
On remarque également les piqûres bord de type AMF, les poches droites et la fente dos, irréprochable à 40 cm, et l’on aura compris que l’on dispose là d’une fort belle pièce.
On ne regrettera guère qu’une doublure en viscose que l’on aurait préféré en satin bimberg, mais on apprécie qu’en plus d’une poche intérieure boutonnée (1), Hartwood l’ait dotée d’une grande poche journal ouverte (3).
Enfin, le grammage limité du tissu (420 gr.) en fait une pièce beaucoup plus légère que les manteaux d’hiver habituels (qui utilisent généralement un 560 gr.), qui permettra de porter ce cover-coat facilement six mois par an, de septembre à mars.
C’est donc un modèle assez avant-gardiste et au final très pratique, qu’Hartwood nous propose là, qui apporte un côté très chic auquel aucun imperméable ne peut prétendre.
On aime :
– Hybride intelligent entre imperméable et manteau
– Les avantages d’un imperméable sans ses inconvénients
– Coupe cintrée très élégante
– Couleur originale et séduisante
– Tissu déperlant Loro Piana
– Tarif raisonnable
On aime moins :
– La doublure en viscose
Cover-coat Hartwood StormSystem, bleu ou beige à 1450 euros.