Calvitie : plus aucune excuse !
L’alopécie androgénétique, autrement dit la calvitie, est un mal courant chez l’homme. Une fatalité ? Pas nécessairement. Il existe aujourd’hui des moyens efficaces de retrouver sans douleur une chevelure naturelle.
Un impact psychologique non négligeable
Si la plupart l’acceptent, surtout publiquement, et que la majorité de ceux qui en sont victimes sont résignés face à la calvitie, aucun homme n’aime perdre ses cheveux, et l’évènement est d’autant plus insupportable quand il affecte un sujet jeune. Se percevant comme des êtres vieillissant prématurément, ceux-ci sont nombreux à tenter de lutter avec des traitements aussi variés qu’onéreux, et malheureusement le plus souvent inefficaces.
De nombreuses études corroborent l’impact psychologique de la perte de cheveux. Aux questions concernant l’acceptation, les sentiments, les relations personnelles et les traitements, les personnes souffrant de calvitie répondent en exprimant un mal-être, des conséquences importantes sur leur vie quotidienne et un impact émotif considérable. Les réponses abondent pour décrire la perte de confiance et d’estime de soi, la colère face à cette injustice de la nature et le stress engendré, qui peut déclencher des troubles allant jusque la dépression. Des sentiments renforcés par l’impuissance et le manque de contrôle sur ce problème qui les touche dans leur intimité, et contre lequel les propositions de traitement comme le Minoxidil et le Propecia se révèlent le plus souvent contraignants et porteurs d’une amélioration relativement modérée.
La révolution FUE ultra fine
La calvitie masculine est pourtant un phénomène courant : ce processus progressif de perte des cheveux affecte un pourcentage d’hommes qui augmente avec l’âge : 30 % des hommes de 30 ans en souffrent, 40 % des hommes de 40 ans et ainsi de suite. De plus, si le chiffre total des hommes concernés par la calvitie se maintient aux environs de 65 %, on constate que les fils perdent leurs cheveux dix à quinze ans plus tôt que leurs pères ! Une population qui justifie des études poussées et qui a permis de développer depuis une dizaine d’années la technique dite FUE (pour Follicular Unit Extract : extraction d’unités folliculaires). Consistant en l’extraction de follicules sains sur les zones chevelues et leur greffe sur les zones dégarnies, elle constituait jusqu’ici l’arme la plus efficace de la lutte contre la calvitie, mais présentait l’inconvénient de laisser tout de même des cicatrices car les instruments utilisés étaient en général d’un diamètre trop important (2 à 4 mm). Ces problèmes sont résolus par la toute dernière génération d’instruments miniaturisés et la FUE ultra fine, qui utilise des punchs (instruments d’extraction) beaucoup plus fins – 1 mm -, ne laisse quant à elle plus aucune marque. Mais la vraie révolution réside dans le mode de placement des follicules qui ne sont plus implantés mais injectés. Un bond en avant autorisé par la mise au point de l’injecteur de Choï, d’origine coréenne, dont la petitesse et l’extrémité biseautée permettent de pénétrer le cuir chevelu et d’injecter le follicule en un seul geste.
Ces caractéristiques permettent au praticien de choisir avec précision le meilleur angle de réimplantation pour garantir un effet naturel, mais aussi et surtout de ne laisser aucune cicatrice, ce qui permettra au patient de porter s’il le désire les cheveux très courts sans qu’aucune marque ne soit visible. Une fois injectés dans leur nouvel emplacement, les follicules continuent normalement leur cycle de production de cheveux.
Un an de traitement PRP pour éviter la greffe
Une autre technique permet à certains patients d’éviter la greffe, et à ceux qui ont eu recours à celle-ci d’accélérer la repousse des cheveux réimplantés et la régénération de la zone donneuse : il s’agit d’injections locales de PRP, un concentré de facteurs de croissance et de réparation tissulaire obtenu en centrifugeant un tube de sang prélevé sur le patient le jour même. En améliorant la microcirculation capillaire, ces extraits plaquettaires 100% biocompatibles stimulent la croissance des cheveux et augmentent la densité capillaire. Utilisé en hématologie pour le traitement et les préventions des hémorragies, ce sang autologue stimule la cicatrisation et la régénération tissulaire. Totalement sûr et contrôlé, ce protocole comporte 4 à 5 injections. S’il s’avère efficace, un protocole d’entretien de 2 injections par an est proposé pour pérenniser le résultat.
La calvitie n’est donc plus une fatalité, et une journée suffit aujourd’hui à reconstruire son image, ad vitam aeternam , dans les yeux des autres et surtout dans ceux que renvoie le miroir. Plus qu’une évolution : presque une révolution !